..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mercredi 30 novembre 2011

Polémiques




Ces derniers temps, certains de mes amis virtuels se sont trouvés mêlés à des polémiques plutôt violentes. Vous savez, ce que mon pote Robert, dit Le Petit, décrit comme un "débat par écrit, vif ou agressif".  Vif, ça se discute. C'est parfois presque lourd. En revanche, pour ce qui est de l'agressivité, on ne peut pas se plaindre, elle est là et bien là. 

Les participants se donnent du mal. Ce n'est pas toujours facile de trouver une ordure bien dégueulasse à balancer à travers la gueule de l'adversaire. Quelque chose qui blesse, humilie, salisse. Certains s'y essaient mais, probablement handicapés par les  restes d'un début d'éducation ou plus souvent par l’exiguïté de leurs champs lexicaux, pataugent lamentablement. 

La méchanceté est une condition nécessaire de la polémique mais pas suffisante, loin s'en faut. Comme tout sport, la dispute de plume exige qu'on ait un don au départ mais comme disait tonton Georges "sans technique un don n'est rien qu'une sale manie". Il faut savoir jauger son adversaire, trouver son talon d'Achille, le défaut de sa cuirasse. La pire des insultes, mal adaptée à son destinataire, fait un flop. Par exemple traiter de "pauvre puceau" un p'tit jeune qui n'aurait pas connu l'amour peut être blessant mais adressée à DSK la même insinuation perd de sa force...

Des questions se posent pourtant : Pourquoi polémiquer ?  Qu'est-ce qui peut bien pousser un bon petit gars, une gentille fille, plutôt timides, du genre à tenir la porte à celui ou celle qui les suit, à laisser leur place assise à une personne âgée à revêtir, sur le net, une panoplie de bretteur et à s'inventer une personnalité de caïds de cité ? En plus violent ?

S'agit-il de schizophrénie ? Docteur Bonenfant et Mister Polémiqueur ? D'un mécanisme de compensation  où, caché derrière un pseudo, celui qui enfant se voulait invincible, parvenu à l'âge "adulte" poursuit tant bien que mal son rêve en devenant, par clavier interposé, le redoutable héros qu'il ne saurait-être dans la vie ?

L’Internet, avec ses forums, ses blogs, ses réseaux sociaux semble avoir multiplié les vengeurs masqués du bac à sable. On est en droit de se demander ce que les plus anciens faisaient avant. Passaient-ils leur nerfs sur leurs proches, insultant femme, enfants, chats, chiens et voisins ? Sur qui, faute d'Internet, les plus jeunes auraient-ils vomi ? S'en prendre à des gens réels est parfois délicat. Lassés de vos insultes, l'épouse peut vous quitter, les enfants vous pousser dans l'escalier, le chat vous griffer, le chien vous mordre, le voisin vous ramener à la raison d'un convivial coup de barre à mine dans les dents... Tandis que là les risques sont moindres. 

On peut aussi envisager que dans leurs villes de grande solitude les insulteurs du Net n'aient personne sur qui déverser les tonnes de bile qui leur tiennent lieu de personnalité : ni femme, ni enfant, ni voisins qui leur parlent, ni chat à fouetter, ni chien à martyriser. Qu'ils se sont fait virer de tous les bistrots où ils lançaient désespérément leurs invectives comme autant de grappins visant à les rattacher à un semblant d'existence.

J'ai beau faire des efforts, j'ai vraiment du mal à voir en ces polémistes haineux autre chose que de pauvres gens. Le meilleur service à leur rendre étant de les  ignorer, de s'efforcer de ne jamais leur répondre quelle que soit la violence de leurs attaques. Ce n'est pas toujours évident, mais entrer dans leur jeu c'est les laisser s'enfoncer dans leurs folles ornières, encourager leurs tendances schizoïdes, les dissuader de se construire autrement. C'est manquer de charité.

Tout ça pour dire qu'ici ils n'auront jamais leur place.

27 commentaires:

  1. "S'agit-il de schizophrénie ? Docteur Bonenfant et Mister Polémiqueur ? D'un mécanisme de compensation où, caché derrière un pseudo, celui qui enfant se voulait invincible, parvenu à l'âge "adulte" poursuit tant bien que mal son rêve en devenant, par clavier interposé, le redoutable héros qu'il ne saurait-être dans la vie ?"

    Mince, c'est tout moi il y a quelques années, au début du personnage Fikmonskov. Qu'est-ce qu'il a pu être imbuvable, ce crétin...

    Et puis il a grandi, heureusement.

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  2. Ave,

    J'aime beaucoup cet phrase: " le voisin vous ramener à la raison d'un convivial coup de barre à mine dans les dents..", je dois avouer encore une fois beaucoup ri et cela fait du bien.

    Les "tristus" du net sont faits ainsi, l'anonymat leurs laisse un sentiment d'impunité.

    Ne pas leurs répondre: "Tout à fait Thierry"; mais je dois avouer avouer beaucoup de mal à ne leurs répondre.

    Il m'est arriver de les inviter à une entrevue physique pour éventuellement une petite séance de tampons divers et variés malgré que mes douleurs de vieux machins ne me le permettent guère.

    Au sujet des "Tristus"

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Rigolus_et_les_Tristus

    Souvenirs,souvenirs,soupirs!

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  3. Je pense sincèrement que les coms que nous faisons sont à notre image et que si celle ci est souvent une caricature elle n'en est pas moins ressemblante.
    Je suis bien persuadée que ceux qui ne supportent pas la contradiction sur les blogs ne la supportent que très difficilement dans la vie, que les mégalos du net sont très prétentieux autour d'un café, que ceux qui nous font rire ont souvent de l'humour dans leur salon.
    Par contre, il est évident que dans la vraie vie, les interactions entre individus sont plus complexes et untel qui se rendrait odieux dans un vrai groupe ne manquerait pas de remarquer les regards désapprobateurs de spectateurs autour de lui et baisserait le ton.
    Les échanges sur les blogs me font parfois penser à des combats entre des boxeurs qui n'entendraient pas les sifflets....

    ps : Comme grandpas j'ai du mal à ne pas répondre (...en fait, je veux répondre....euh, comme dans la vraie vie)

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  4. Ce que vous dites est très juste. L'anonymat et le caractère impersonnel des échanges sont bien sûr la clef de ce phénomène. Ils permettent à certains de rouler dans le sens de leur pente sans craindre les conséquences.
    En même temps l'anonymat est aussi ce qui, aujourd'hui, permet de discuter librement certaines questions importantes. Et puis il peut également être une protection contre ce genre d'individus nuisibles.
    Autrement dit je ne vois pas moyen d'en sortir. D'autant plus qu'écrire sous son nom n'est guère une solution : qui nous assurera que celui qui prétend s'appeler Martin Dugenou s'appelle bien Martin Dugenou, qu'il est bien agent immobilier à Bécon les bruyères, etc?
    Un échange sur internet reste fondamentalement anonyme, sauf à avoir déjà rencontré votre interlocuteur.
    Quand au fait de ne pas répondre j'avoue que cela ne m'est pas trop difficile. Ce que pense de moi quelqu'un que je juge stupide ou méprisable n'a, par définition, aucune importance. Et puis j'y ajoute peut-être un peu de méchanceté : contrairement à vous j'aurais tendance à penser que l'ignorer ostensiblement est souvent la pire punition que l'on puisse infliger à un butor du net.

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  5. Le début du commentaire de dxdiag me semble juste. Sur le net, on est bien soi, un peu décuplé. Par contre, je ne suis pas du tout d'accord avec la suite. Il n'y a pas d'un coté les coléreux, les staliniens qui s'ignorent et de l'autre, les sages, les détendus du débat démocratique. C'est une manière binaire de voir les choses. Mais bon, elle est binaire dxdiag, faut pas lui en vouloir.

    Nous avons tous recours à la colère et nous cédons tous à l'insulte ou plus sournois, au procès d'intention (la mise en cause personnelle). Pour dialoguer, dit un pote à moi, il faut de la bienveillance. Il n'a que trop raison. Sans bienveillance, on en vient très vite aux insultes si l'on est en désaccord.

    Le 2.0 a ceci de particulier qu'il vous oblige à entrer en confrontation avec des gens que vous n'auriez jamais rencontré dans la vie réelle (expression absurde, j'en conviens). Le net est un vrai réservoir à trouducs, à cinglés, à frustrés. Il y a de ces spécimen dont on ignorait tout simplement l'existence avant de se balader sur les blogs et les forums. On ne pouvait tout simplement concevoir qu'existaient (respiraient, pensaient) des gens aussi bêtes et obtus. C'est cette confrontation absolument inhabituelle et violente qui fait toute la différence, qui fait sortir quelques uns de leurs gonds.

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  6. Je suis quand même d'accord avec dxdiag quand elle dit que le net abolit les normes sociales.

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  7. "je ne suis pas du tout d'accord avec la suite. Il n'y a pas d'un coté les coléreux, les staliniens qui s'ignorent et de l'autre, les sages, les détendus du débat démocratique"
    Vous avez lu ça Dorham ?
    Si vous n'êtes pas binaire, vous avez néanmoins besoin de correction... binoculaire

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  8. @ Fik : Je serais étonné que vous ayez pu atteindre la bassesse de ceux auxquels je pense.

    @ Granpas : J'ai vu ça chez DG, mais ça reste dans l'admissible. Ne pas confondre la confrontation avec les lamentables attaques ad hominem de certains.

    @ Dixie : D'accord avec vous, mais certains dépassent tant les bornes que leur personnalité profonde ne saurait ressembler, même en version atténuée, à leurs écœurantes interventions. Du moins, je l'espère...


    @ Aristide : J'ai une telle répugnance pour les masques que je n'ai jamais utilisé de pseudos que ce soit sur les forums (ou fora, plutôt) ou sur les blogs.

    Qu'ignorer les trolls soit pour eux la pire des punitions, je n'en doute pas. N'empêche, si tous les ignoraient, ce serait peut-être pour eux l'ouverture de la voie vers le salut. D'une pierre deux coups...

    @ Dorham : Il me semble qu'il faut avoir une expérience de l'humain plutôt réduite pour en découvrir de nouveaux types sur le net. Il est vrai que, pour des raisons de confort, la plupart des gens restent entre "gens de bonne compagnie" et ne fréquentent que leur semblables avec lesquels ils débattent de la couleur de la perruque du clown pensant atteindre ainsi les sommets de l'échange démocratique et ouvert...

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  9. Vous parlez de polémique, mais la polémique sous-entend une discussion entre deux adversaires pour un enjeu clair, et comme pour la guerre, la polémique a ses stratégies et ses règles.

    Pour celle à laquelle je me suis trouvé mêlé récemment bien malgré moi, et à laquelle, entre autres, vous faites allusion sans doute, je ne peux appeler "polémique" ce qui n'a jamais été une discussion, mais une agression pure et simple contre ma personne, un acte gratuit.

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  10. Je pensais en effet à vous, Ygor, comme je pensais à Pierre Cormary. Une bataille, fût-elle de plume peut ne résulter que d'une attaque gratuite...

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  11. Je vous défends bien d'estropier les écrits de tonton Georges. A part ça, j'opine.

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  12. Parfois, le fait que vous ayez l'air de trop bien vous amuser sur un blog, suffit à faire voir rouge au tenancier, qui vous fait virer comme une malpropre par sa femme de ménage !
    Même pas la peine de "balancer des ordures bien dégueulasses" à qui que ce soit, parce qu'au fond les ordures bien dégueulasses ça ne les gêne pas, au contraire.

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  13. Dxdiag,

    Ouais ouais, ça doit être ça. J'adore ça, les gens qui écrivent des choses et qui expliquent ensuite que ce n'était pas du tout cela... L'implicite, Dxdiag. Dans ce que l'on écrit, il y a ce que l'on écrit et ce qui peut être déduit de ce qui est écrit... Bref, on ne va pas Paul et Mickey, vous pensez que je bigle et moi je pense que vous avez le syndrome de Salomon. Et c'est très bien comme ça, d'autant plus que c'est moi qui ai raison.

    Jacques,

    Vous êtes naïf si vous pensez que le "racisme" (oui oui, entre parenthèses ; genre expression générique) se limite à la couleur de peau. Oui, les êtres humains ne côtoient que très peu d'autres êtres humains et oui, leurs rapports sont des rapports de façade. Les collègues, la famille, les voisins, quelques amis si on ne les a pas tous perdus de vue. Voilà ce qu'on a à portée de main. On connait très bien ceux qui nous ressemblent. On a des rapports tronqués, faux, avec ceux avec lesquels on ne se sent aucune affinité. C'est ainsi...

    C'est aussi pour cela que les communautés spirituelles sont importantes. Parce qu'en l'occurrence, côtoyer l'autre, d'autres gens que l'on n'aurait jamais rencontrés sans cela, devient une seconde nature... Je dis côtoyer mais c'est un verbe pourri. Je devrais dire rencontrer et puis in fine, communier... Mais ce sont des trucs de cathos, de culs bénis, des trucs qui puent les cagibis à l'air vicié...

    Quand même, je persiste à dire que le net regorge de tarés bien bien atteints. On soupçonnait que ces types (et ces femmes, pas de sexisme) là existaient, confusément, si bien que l'on ne pensait pas leur existence raisonnablement possible, un peu comme l'inéluctabilité de la mort que l'on conçoit bien mal, mais quand on se trouve face à ces énergumènes, en vrai, quand on ne peut plus douter de leur existence, ça fait quand même tout drôle.

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  14. Ah, d’accord, comme ça c’est clair. Lorsque Dorham écrit : « Nous avons tous recours à la colère et nous cédons tous à l'insulte ou plus sournois, au procès d'intention (la mise en cause personnelle) », il veut dire que lui cède facilement à la colère et qu’il a recours à l’insulte et au procès d’intention. On aurait pu s’en douter.
    Et puisque nous en sommes à lire dans les pensées des gens, il est évident que le cercle des opinions en dehors desquelles il considère que l’on est « bête et obtus », est très, très étroit. Ca peut être déduit de ce qu’il écrit.
    Il est également évident que lorsque l’on est pote avec un certain blogueur qui a l’insulte et le procès d’intention infiniment plus faciles que l’argumentation, on se doit de soutenir que nous avons « tous » recours à l’insulte et au procès d’intention.
    Vous êtes un mauvais raisonneur et un piètre lecteur, Dorham, mais vous êtes un bon camarade. C’est déjà ça.

    Bon, désolé Jacques Etienne. Vous écrivez un billet sur les polémiques et voilà que je saute dedans à pieds joints. Bien que ce ne soit pas moi qui ai commencé celle-ci je m’arrête là, promis.

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  15. chacun voit midi à sa porte

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  16. Vous êtes culotté Dorham, vraiment.
    En quoi dire que les grognons, les rigolos et les prétentieux sur le net le sont probablement "en live", est-il manichéen ?
    Ce n'est pas la première fois que vous déformez totalement mes propos. On pourrait en déduire que je me m'exprime pas clairement... mais comme la plupart des gens à qui je parle ou j'écris comprennent très bien, j'en déduis que vous êtes de mauvaise fois ou stupide.
    Sur le net comme dans la vraie vie...

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  17. "Je suis bien persuadée que ceux qui ne supportent pas la contradiction sur les blogs ne la supportent que très difficilement dans la vie, que les mégalos du net sont très prétentieux autour d'un café, que ceux qui nous font rire ont souvent de l'humour dans leur salon."

    Je pense la même chose que Dixie, une fois n'est pas coutume (qu'est-ce qu'elle dit , l'autre ^^)
    Même si le net déforme pas mal en grossissant les traits, les caractères sont quand même relativement marqués, les ego gonflés et les susceptibilités plus chatouilleuses. Dans le réel, on irait sans doute moins loin dans les engueulades. Mais en gros, on voit à peu près à qui l'on parle.

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  18. Moi je les aime bien les petits gars à l'insulte facile car avec si on du temps à perdre, on peut s'amuser pour pas cher pas besoin d'aller au cirque.

    Certes, ils n'ont pas la noblesse d'un Auguste ou le dandysme d'un Clown Blanc mais bon à cheval donné,on ne regarde les dents.

    Jacques-Etienne,chez DG, certainement mais l'individu s'était montré bien plus virulent, seulement il est tombé sur plus crampon dans le style.

    Comme j'écrivais chez Dxdiag, il m'arrive d'être la peste et choléra et en plus j'aime à "donf".

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  19. Ce que je visais surtout, ce n'est pas le fait que l'on trouve son adversaire stupide, obtus, mal-voyant sous prétexte que l'on ne partage pas ses idées. C'est de bonne guerre. Quand, par exemple, Dorham accuse Dixie de ci ou de ça et que Dixie lui répond comme ils l'ont fait ci-dessus, je trouve ça acceptable. Ce que je visais donc c'est ceux qui, par-delà la critique des idées, par-delà même les doutes émis sur l'honnêteté voire les capacités intellectuelles de l'adversaire, vont l'attaquer sur son physique, son statut social ou même ce que la personne a pu révéler de sa vie privée.

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  20. Cher Aristide,

    Je suis au contraire un excellent raisonneur et un très bon lecteur, mon cursus et mon parcours en atteste. Je n'ai pas vraiment l'habitude de me justifier sur mes aptitudes et mon Q.I. (très très bien mesuré), donc je vous laisse à vos petites certitudes.

    "Lorsque Dorham écrit : « Nous avons tous recours à la colère et nous cédons tous à l'insulte ou plus sournois, au procès d'intention (la mise en cause personnelle) », il veut dire que lui cède facilement à la colère et qu’il a recours à l’insulte et au procès d’intention."

    Je comprends parfaitement en quoi cette phrase vous dérange parce qu'elle comporte en effet une forme d'autocritique, pratique qui vous est manifestement étrangère. C'est dommage, mais c'est classique et hélas trop répandu. L'art de juger les autres est un art bien plus maniable, je vous le concède. Juger et s'extraire de ce jugement, voilà qui est pratique. Il m'arrive, en effet, de dépasser les bornes, comme d'autres, comme tous, y compris vous. Certains internautes, je dois le dire, m'agacent plus que d'autres. Ceux-là ont la faculté de me faire monter dans les tours, comme on dit. En revanche, avec d'autres, avec qui je suis souvent en désaccord, je n'ai aucun problème à rester courtois, à argumenter calmement. Vous savez, lorsque l'on taille le bout de gras, on récolte souvent ce que l'on apporte soi-même. Si l'on récolte des insultes, c'est aussi parfois parce que l'on s'y est très mal pris. Par ailleurs, je ne suis "pote" avec personne sur la toile. A part avec un blogueur qui n'est pas celui que vous décrivez. L'amitié sur le net, je n'y crois en aucune façon.

    Mais vous avez raison, Aristide, ce que vous venez de faire par exemple, n'est pas du tout un procès d'intention. Vous me faites marrer. je vous remercie d'avoir apporté de l'eau à mon moulin, qui n'en demandait pas tant...

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  21. Dxdiag,

    Oh non, vraiment ? Je déforme vos propos ? Ma petite bichette, vous m'en voyez tout bonnement désolé. Promis, promis, je ne referais plus. Vous êtes un peu comme Gorgias qui avait bien du mal à reconnaitre que l'art de parler n'était pas une fin en soi et que ses discours comportaient malgré lui des données implicites. Je ne suis donc ni de mauvaise foi, encore moins stupide, mais comme vous préférez le croire, je ne vais absolument rien faire pour vous détromper.

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  22. "Ce que je visais donc c'est ceux qui, par-delà la critique des idées, par-delà même les doutes émis sur l'honnêteté voire les capacités intellectuelles de l'adversaire, vont l'attaquer sur son physique, son statut social ou même ce que la personne a pu révéler de sa vie privée."

    Je suis quand même désolé de vous faire remarquer, très cher Jacques, que c'est exactement ce qu'ont fait Aristide. "Mauvais lecteur", "stupide", "pote" d'un grossier personnage donc grossier et vulgaire soi-même.

    Encore une fois, je pense que l'autocritique n'est pas une vertu très partagée. Je suis heureux de constater que ma stupidité sans aucun doute congénitale ne m'empêche pas d'être doté de cette capacité là.

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  23. Dorham, le dit lui même : il n'est ni de mauvaise foi, ni stupide.... il a donc bien tout bien lu, tout bien compris, l'explicite, l'implicite toussa....et c'est donc lui qui a raison Cqfd
    Comme en plus, Dorham sait faire preuve d'autocritique, il est donc pourvu des meilleures qualités intellectuelles ET morales... son seul défaut pourrait bien être une trop grande modestie (mais il travaille à le corriger)
    Quoi ? Et en plus il est beau !

    bon ben j'm'incline mon gars ! t'as gagné.

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  24. Ouais, c'est vrai, je suis plutôt pas mal en plus...

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  25. J'avais du reste gagné dès le début puisque j'avais raison et que vous aviez tort. Même si vous ne le saviez pas. Même si vous ne l'avez toujours pas compris... Je n'en déduis pas pour autant que vous êtes stupide, notez-le bien.

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