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lundi 11 novembre 2013

Les emplois dont les Français ne veulent plus…




Ces emplois sont bien entendu pourvus par des non-Français auxquels nous n’exprimerons jamais suffisamment notre infinie reconnaissance.

Vivant dans une France si profonde qu’on pourrait la qualifier d’insondable ou l’immigré est denrée rare sinon recherchée, je constate que, bien qu'incontestablement français, les locaux ne refusent pas ces emplois. Serait-ce par manque d’information ? N’aurait-on pas songé à les avertir qu’être éboueur ou ouvrier du bâtiment était indigne de leur nationalité et de leur niveau culturel élevé ? Faudrait-il trouver d’autres raisons à cette aberration ?

Force est de reconnaître que le niveau d’étude moyen n’est pas des plus élevés. En effet, seuls 2,8 % de la population est titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur long alors que 35 % n’ont aucun diplôme et qu’ils sont seulement 19,7% à atteindre ou dépasser le niveau baccalauréat. Ces chiffres ne sont étonnants que si l’on ne prend pas en compte le fait que la population est vieillissante : 38,7 % est âgée de plus de soixante ans alors que la moyenne française est de 23,1 %. D’autre part, vu le type d’emplois disponibles (ouvriers et employés en  constituent plus des deux tiers alors que les cadres n’en représentent que 4%) on peut supposer que ceux qui ont un niveau d’étude plus élevé vont chercher du travail ailleurs. Pour ces raisons le peu d’emplois disponibles trouve aisément preneur. D’autre part, une mentalité généralement conservatrice (M. Hollande, malgré toutes ses immenses qualités n’a pas recueilli une majorité de suffrages ici, loin s’en faut) n’est pas sans exercer une pression certaine sur ceux qui préfèreraient un statut d’assisté à un emploi médiocrement rémunéré.

Seulement, si Paris n’est pas la France, mon coin perdu de basse Normandie non plus. Qu’est-ce qui peut bien faire la différence ? Car ne l’oublions pas : si le niveau moyen d’instruction et l’attractivité des emplois sont supérieurs en d’autres endroits, cela ne signifie aucunement que les emplois ne nécessitant aucune qualification y sont inexistants  et que des gens aptes à les remplir en soient absents.

 Ce tableau  de l’Insee montre clairement que le taux de chômage des non-qualifiés est extrêmement plus élevé que celui des diplômés. On est donc en droit de se demander ce qui fait que ceux-ci  ne se ruent pas sur des emplois à leur portée comme nos bons Bas-Normands et dans leur grande générosité refusent d’en priver les immigrés. Allergie au manche de pioche et aux sonneries de réveil ? Goût marqué pour l’assistanat ? Manque de structure morale et de pression sociale ? Prétentions supérieures à leur valeur ? On se perd en conjectures…

NB : Les chiffres donnés sont tirés de documents de l’INSEE (Recensement de 2011).

8 commentaires:

  1. Très bonne analyse, Jacques, mais, siouplaît, ne confondez pas "niveau d'études" et "niveau d'éducation"
    beaucoup de bac+5 n'ont aucune éducation, et des bac-5 sont fort bien éduqués...

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  2. Je vois bien chez vous, en creux, malgré toutes vos circonvolutions abjectes, ce côté esclavagiste probablement hérité de vos ancêtres.

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  3. Même dans une grande ville comme Paris, certains emplois sont occupés par des blancos, comme quoi!

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  4. Ben oui, quoi! Lorsqu'on peut être payé à ne rien foutre on serait bien bête d'aller travailler...enfin officiellement, veux-je dire.
    Amitiés.

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