..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

jeudi 2 juillet 2015

Ouf !






La pluie est revenue. Au lointain gronde l’orage. Pause bienvenue.

Hier, le thermomètre a dépassé les trente degrés. Certains riront. « Mais mon pauvre ami, chez nous il faisait des 35, 39, 40 et des bananes (cela dit sans vouloir insulter personne) ». Avec mes 31 degrés, je fais petit bras. Surtout que soufflait sur les collines une agréable brise. Seulement, si j’ai choisi de vivre en cet endroit c’est justement parce qu’il n’y fait jamais très chaud. Je suppose qu’hier à l’instar de bien des lieux normands, on a frôlé voire battu des records. La température n’ayant cessé de monter les jours précédents, la chaleur s’installait dans les murs de la maison et au rez-de-chaussée (ou plutôt de jardin) on dépassait les vingt-cinq degrés, température à laquelle je commence à me liquéfier. Je ne parle pas de l’étage où je passe l’essentiel de mon temps où malgré 20 cm de laine de verre le thermomètre s’affole. Des orages s’étant annoncés dans la boule de cristal de M. Météo France, je redoutais une nuit pénible dans l’impossibilité où je me trouvais de laisser les fenêtres ouvertes en quête de fraîcheur.

Ma journée fut pourtant supportable surtout que j’en passai une partie dans l’air climatisé du break, allant quérir ma nouvelle tondeuse. Aiguillonné par le désir  de voir comment elle fonctionnait, je pus, baigné de sueur,  la monter, faire le plein d’huile et d’essence et l’essayer sans que l’épreuve se révélât insupportable. Le résultat dépassa mes attentes : elle tondit parfaitement l’herbe dont l’ombre des arbres avait encouragé la pousse et maintenu la verdeur.




Et puis ce matin, me levant avant six heures, j’entendis, frappant les Velux, le rassurant bruit de quelques gouttes d’eau. Depuis, ça s’est amélioré : après une première ondée sans grande intensité, les orages se sont rapprochés et une bienfaisante pluie drue arrose les collines tandis que le thermomètre affiche 16 ° et des broquilles. De pâles éclairs précèdent de loin le tonnerre qu’ils engendrent. Bref, tout s’arrange : plus d’abondantes suées, finie la corvée d’arrosage, sauvée la pelouse !

Ce n’est peut-être qu’un bref répit avant qu’il ne canicule à nouveau mais il est bon à prendre.

3 commentaires:

  1. Vous avez de la chance : ici, il fait un soleil éclatant, et presque aussi chaud qu'hier (où il faisait nettement plus chaud que chez vous, déjà).

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  2. Ici pas d'eau, infernale chaleur.

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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