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vendredi 3 mars 2017

Faut-il pleurer, faut-il en rire ? Font-ils envie ou bien pitié ?

La fuite effrénée des rats UDI et Juppéistes me fait me remémorer ce refrain du regrettable Jean Ferrat. Pour moi la réponse est claire : il faut en rire et ils font pitié. Ces soi-disant centristes joignent leurs voix au long et ennuyeux lamento des gauchistes heurtés par la mise en cause de l'impartialité des juges. C'est intolérable ! On dit souvent que la perfection n'est pas de ce monde et on a tort. Car la perfection s'est incarnée dans le corps judiciaire français. C'est pourtant évident !

Mais laissons là ces « consciences ». Le départ de ces opportunistes est un bien. M. Juppé qui déclare ce matin qu'il ne se défilera pas en cas de jet de l'éponge par M. Fillon ne saurait aucunement constituer un plan B. Je serais d'ailleurs curieux de voir quel pourcentage de l'électorat de droite ce favori de la gauche réunirait sur son nom et combien, si les manœuvres de ses affidés parvenaient à leurs fins, choisiraient le plan M (LP) ou l'abstention. Car comment s'attendre à ce que ce piètre magouilleur reprenne à son compte le projet LR quand il n'a cessé de s'y opposer ? Avec un tel président, ce serait le chaos. Car dans son déni de la vérité il ne semble pas soupçonner à quel point un mécontentement du laxisme qu'il incarnerait s'est développé dans le pays.

La France a besoin d'un chef, pas d'un ectoplasme. En résistant, en se raidissant face aux épreuves, en durcissant ses positions, M. Fillon montre qu'il en a l'étoffe. Ce qui n'est et n'a jamais été le cas d'un quelconque centriste. La charité nous interdit d'évoquer M. Bayrou. Il n'en reste pas moins que M. Giscard d'Estaing a prouvé en son temps qu'à pratiquer une politique mi-chèvre mi-chou on perdait à droite ce qu'on ne gagnait pas à gauche. M. Juppé ne bénéficie que d'un soutien tactique du centre gauche. Quelle que soit la politique qu'il suivrait, il le verrait se dresser contre lui. Laissons à ceux qui y croient l'illusion que le pays rêve de centre. Si on ajoute les scores annoncés de la gauche dure (Mélenchon, Hamon), de M. Fillon et de Mme Le Pen, on dépasse les 70%. Ça ne laisse au soi-disant centre que la possibilité d'arriver au pouvoir par défaut et de se retrouver face à un mécontentement croissant et quasi-général.

20 commentaires:

  1. C'est là que Bayrou se dit : "Mince, Juppé revient, j'y retourne ! Mais où il est, l'avion ?"

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  2. Shocking, uncle Jacques ! Citer cette si belle chanson, et qui plus est écrire : "du regrettable Jean Ferrat", pour nous parler de ces rats de L'UDI et autres juppéistes, avez-vous perdu la tête ?

    https://www.youtube.com/watch?v=b2cSqGrfyB0

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  3. Effectivement, ils vont essayer de nous refiler Juppé. Je ne suis pas trop sûr que cette trahison suffise à sauver une campagne qui semblait pourtant imperdable... et qui aurait pu le rester sans les "révélations" du Canard et l'exploitation éhontée qui en a été faite par les adversaires politiques de M. Fillon par l'intermédiaire du PNF et de la presse.
    Tout cela est pitoyable.

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    1. Ne vendons pas la peau de l'ours... Ce qui en plus nous ferait mal voir des écolos.

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  4. Et puisqu'il est vrai qu'en France tout doit finir en chansons, à tous ces électeurs de la droite française qui depuis des décennies ont cru - et encore aujourd'hui - qu'avec du vieux on peut faire du neuf, chantons leur à tue-tête, sur l'air des lampions : les cocus au balcon !

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  5. Le pays rêve de centre : d'une politique équilibrée et raisonnable... Le problème c'est que le centre a dérivé vers la droite... Voire à l'extrême droite. Vu que MLP reprend des préoccupations naguère portées par la droite et la gauche.

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    1. La minorité centriste continue d'exister et ses véritables intentions d'être difficile à cerner.

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  6. Franchement, suite à votre question...Je n'ai pas le cœur à le dire.

    Le Page.

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  7. Depuis quelques jours vous manifestez avec vigueur une colère de bon aloi.
    Il n'y a qu' a espérer que celle-ci soit répandue suffisamment pour que les juppes, juges, canards et hollandais soient balayés et foutus au fond des poubelles de l'histoire.
    Après Trump et le Brexit je vous lis et je rêve !
    Et que les fesses pèlent à ceux qui n'iront pas voter.

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  8. Le chaos, avec Juppé ? Je pressens plutôt une immobilité proche de la catatonie, en cas de victoire du revenant. C'est-à-dire, en gros, la même chose qu'avec Hollande depuis cinq ans… ou avec Macron pour les cinq ans à venir.

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    1. Je ne crois pas beaucoup à l'hypothèse Juppé. Je crains cependant que quel que soit le résultat de cette élection nous nous retrouvions dans de beaux draps.

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    2. @ Jacques Etienne
      Parce que vous trouvez que les draps dans lesquels nous sommes ne sont pas encore assez beaux ?

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    3. @ Mildred : On a souvent l'impression d'avoir touché le fond mais généralement on se trompe.

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