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dimanche 1 avril 2018

Mea culpa !



Non, je ne vais pas faire une recension du pamphlet de Céline, pas plus que me plaindre de problèmes urinaires. Je voudrais en ce dimanche de Pâques confesser mon erreur, ma grande erreur.

Il n'aura pas échappé à certains d'entre vous que je n'ai pas toujours fait montre envers M. Macron de l'enthousiasme, du respect, de l'admiration qu'il inspire à tout être lucide. Mais lucide, je n'étais pas ou plutôt ma lucidité était fortement diminuée par des influences délétères. Prêtant une oreille trop complaisante aux sirènes réactionnaires, je me refusais à « penser printemps » à croire en la nouvelle France qu'allait engendrer ses titanesques efforts, je me montrais hermétique au jupiterisme. J'en rougis de honte ce matin.

La conscience de mes errances m'est apparue à mon réveil, limpide et pure. Mais je crois qu'à la différence de Paul de Tarse sur le chemin de Damas, ma conversion ne résulte pas d'un miracle, d'une subite révélation divine mais d'un long mûrissement aux tréfonds de mon âme. Tandis que je blasphémais, à mon insu, la lumière cheminait en moi. Au fur et à mesure de ses progrès, les critiques que j'émettais me laissaient un sentiment grandissant de doute teinté de culpabilité, jusqu'à ce que m'apparaisse la vérité dans son éblouissante pureté : M. Macron était l'être divin qui allait mener notre pays, l'Europe et le Monde vers une félicité totale et durable.

Aussi, chers amis qui avez la bonté de lire ces quelques lignes, si la grâce jupiterienne ne vous a pas encore touchée, je vous y exhorte : rejoignez les rangs de la vraie foi et avec moi, écriez-vous :

VIVE LE GRAND MACRON ! *

*et surtout : Vive le Premier Avril !



6 commentaires:

  1. C'est ce même "mûrissement des tréfonds de l'âme" que celui de Claudel derrière le pilier de Notre-Dame ! C'est admirable !

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  2. Ben voilà : comme quoi il peut suffire que les merdias répètent inlassablement les mérites infinis et le génie du même métal de macrounette pour convertir les plus obtus, les plus obstinés, les plus rétifs.
    Du coup, je sens que je suis vraiment, même pas rien, mais moins que rien, puisque je n'ai pas encore été touché par la grâce !

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  3. Dire qu'il faut se farcir ce petit con prétentieux,démoulé à l'ENA, durant encore au moins quatre longues années...(soupirs)

    Vendémiaire.

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  4. Il y a longtemps que je méditais de coller un "méat coule pas" quelque part.

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