..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

dimanche 17 septembre 2017

Image du bonheur !




Quel bonheur plus complet que celui qu'on ressent, un verre de limonade à la main, à contempler les flammes dansantes d'un feu de bois tout en laissant son esprit vagabonder des mérites de M. Macron aux avantages inouïs qu'offre la diversité alors que de douces effluves boisées viennent caresser nos narines ?

Eh bien personnellement j'arrive à en imaginer de plus intenses ne serait-ce que parce que mon goût pour la limonade est plutôt restreint. Et puis ces feux dans la cheminée dont rêvent souvent les citadins présentent bien des désagréments, même quand, comme moi, on est équipé d'inserts. D'abord qui dit feu dit bois et qui dit bois dit corvée de bois. Il faut se trimballer des bûches qui laissent toujours dans leur sillage des bouts d'écorce et autres saletés. De plus, qui dit feu dit cendres et qui dit cendre dit corvée de nettoyage de l'appareil de chauffage avec toute la poussière que cela occasionne. Il faut également se débarrasser de cette substance grisâtre.

C'est pourquoi je ne saurais envisager de ne me chauffer qu'au bois. Comme dans les zones rurales que j'habite, il n'y a point de réseau de gaz ma préférence va à l'électricité, dépourvue des inconvénients majeurs sus-mentionnés. De plus, pas de commandes à faire pas de stock à surveiller : le rêve. On m'objectera que la contemplation d'un radiateur électrique, même avec un verre de whisky à la main, n'est que moyennement favorable aux douces rêveries. Je l'admets volontiers. C'est pourquoi depuis mon retour en Corrèze je fais du feu... Juste une occasionnelle fantaisie agréable à l’œil et propre à rapidement réchauffer la maison en ce glacial septembre.

dimanche 10 septembre 2017

Cours de français

Un des nombreux attraits que présente Facebook est d'offrir l'occasion d'échanges fructueux avec des gens de qualité. Malheureusement, il arrive qu'exceptionnellement des trolls viennent troubler la fête. Il en est un, dont je masquerai par pitié le nom qui intervient systématiquement chez un "ami" pour y traiter tout le monde de raciste. Rien d'inhabituel à cela. Sa seule originalité est de le faire dans un français très approximatif. Le plus drôle est que l'énergumène (en cela il me rappelle certaine blogueuse-linguiste de tendance spartakiste) pense dominer syntaxe et vocabulaire et que partant, il se croit habilité à donner des leçons. 

 je vous fais juges :






Il est vrai qu'il arrive que certaines subtilités du français du siècle 21 m'échappent. Mais ce n'est là qu'une de mes impardonnables lacunes : 





Cependant, plutôt que de me jeter sur un dictionnaire,  je crois que vais consulter le manuel d'utilisation de mon nouveau véhicule car ses innombrables commandes et options vont sûrement exiger de longues heures d'étude :




lundi 4 septembre 2017

Une bonne nouvelle, enfin !

Les gauchistes des media, excusez le pléonasme, sont, comme leurs homologues du commun emplis de haine. C'est d'ailleurs pourquoi ils attribuent ce triste sentiment à qui ne pense pas comme eux, tant leur foi en l'uniformité des êtres est vive. Seulement, la haine a besoin d'un objet sur laquelle se déchaîner. On peut bien sûr la retourner contre soi-même. On ne s'en prive d'ailleurs aucunement. Seulement, une fois qu'on a bien haï ses racines et sa culture, ça a tendance à tourner en rond. Pour que leur haine ne perde rien de sa force et même se développe, elle a besoin de têtes de turcs. Elle s'en trouve donc : Bachar, Poutine et Trump occupent depuis belle lurette les premières places de leur haine-parade. Seulement, tout passe et tout lasse. On craint d'ennuyer. Il faut donc, de temps à autre, se renouveler. Il y aurait bien le terrorisme islamiste, mais, vu qu'il ne commet que des attentats sanglants, il se voit privé de haine comme jadis les mauvais parents privaient l'enfant turbulent de dessert.

J'avoue que je ressentais une certaine tristesse à voir ces belles âmes privées d'objet local : une fois éliminés Sarkozy et Fillon ils leur restait bien Mme Le Pen, mais vu le peu d'écho que rencontraient leurs diatribes anti-FN depuis des décennies, il était urgent de trouver un remplaçant digne de leur haine. Eh bien c'est chose faite !

Écouter d'une oreille distraite les débagoulages médiatiques de ces phares du politiquement correct que sont BFM, France Inter et France culture ne laissait aucune place au doute : ils en ont trouvé un et un beau ! Que ce soit « Passez donc bavasser quelques heures avec nous », « La chronique débile de l'éditorialiste détraqué », « Donnons la parole aux gauchos » ou « Poissonnerie et humanisme »,toutes les émissions politiques ne parlaient que de lui et pas en bien. Je veux parler, vous l'aurez deviné, de M. Laurent Wauquier. Jeune, brillant (major de sa promotion à l'ENA, reçu premier à l'agrégation d'Histoire, ministre à 32 ans) , plutôt bel homme, il ne manquait à cet énergumène qu'une caractéristique pour être haï de tout cœur : s'affirmer de droite. Pas la « droite humaniste »  des Juppé, Pécresse, NKM ou autre Raffarin qu'une vache socialiste aurait du mal à distinguer de son veau, non, la droite dure, celle que toute personne débordant de haine ne saurait supporter.

Ce malade mental devrait, sans coup férir, remporter la présidence de LR. Mais, si on en croit nos zélés commentateurs et la « droite rose », ce faisant il détruira son parti et par conséquent ne pourra ruiner la France qui, comme ils le savent, est, en profondeur, de gauche. Ça fait plaisir à entendre et ça rassure : Nozélites ont une nouvelle tête de turc et on ne saurait que s'en féliciter tant il est vrai, pour les haineux, « Qu'un ennemi détestable est une douce chose ».

jeudi 31 août 2017

Dans un environnement qui change, il n'y a pas plus grand risque que de rester immobile

Voilà ce que je me suis dit récemment, reprenant les mots du président Chirac qu'une éminente blogueuse spartakiste avait fait siens. Et pour ne pas rester immobile, rien ne vaut un véhicule. Quand on en possède un qui roule à vive allure, l'environnement n'en change que plus rapidement. Un véhicule, j'en possède un. Seulement, que voulez-vous, il vieillit, on se lasse... Quinze ans déjà ! Comme le temps passe ! M'est venue l'idée de le remplacer.

Choisir une automobile est chose délicate. Soit on dispose pour ce faire de quelques dizaines de milliers d'Euros, soit il faut se contenter d'une occasion. Pour moi, le choix de l'occasion s'impose. Vous me direz qu'aujourd'hui, pour une mensualité modique on peut bénéficier d'une voiture neuve. Certes, mais j'ai mes contraintes : mes diverses activités me contraignent à choisir un break de taille raisonnable afin de pouvoir transporter matériaux, ainsi que gravats et déchets végétaux lors de mes voyages à la déchetterie. Or les breaks de taille raisonnable présentent le défaut de n'être pas donnés. L'option leasing s’avérerait incompatible avec mes rentrées financières lesquelles après avoir longtemps stagné vont régresser grâce aux heureuses mesures du bon président Macron.

Lors je me mis en quête d'un véhicule spacieux, âgé de 10 ans au moins (pour cause de prix de la carte grise), d'un kilométrage permettant d'espérer qu'il puisse encore rouler un temps raisonnable sans se trouver sur les rotules. Quand on cherche, on trouve. Voici ma découverte :



Une Peugeot 407 SW munie de toutes les options dont peut rêver l'homme dont la raison tempère l'ambition. En dresser la liste complète lasserait le lecteur. Sachez simplement qu'intérieur cuir, GPS, aide au parking, climatisation multi-zone automatique, téléphone mains libres en font partie. On pourrait regretter qu'elle ne vide pas plus le lave-vaisselle qu'elle ne prépare le déjeuner ou ne promène le chien mais, au risque de me répéter, la raison me guide. Et tout ça pour la modique somme de 4500 € avant négociation* !

Le seul problème semble être de rencontrer son propriétaire en vue d'un essai. En effet, quand, voici 3 semaines, je lui proposai lui rendre visite, ce fainéant était en vacances. Est-ce que je prends des vacances, moi ? A son retour de vacances j'étais parti pour la Corrèze. Me voici de retour mais il me faudra attendre mardi pour contempler l'objet de mon désir. Espérons qu'il se montrera à la hauteur de mes attentes et que c'est à son volant que je roulerai vers ma verdoyante Corrèze.

* Eh oui, , n'en déplaise à l'ami Didier Goux, je suis de ceux qui négocient.

mercredi 30 août 2017

Des inégalités

Le monde se divise en deux catégories: ceux qui ont un abri de jardin à monter et ceux qui n'en ont pas.
Moi ; j'en ai un. Je dois donc le monter.


Le monde se divise en deux catégories: ceux qui ont une pioche et une houe et ceux qui n'en ont pas.
Moi j'ai ces outils, donc je creuse :


Le monde se divise en deux catégories: ceux qui ont une bétonnière et ceux qui n'en ont pas.
Moi j'en ai une, donc je bétonne :




Le monde se divise en deux catégories: ceux qui ont un tournevis cruciforme et ceux qui n'en ont pas.

Moi j'en ai un, donc je visse.




Le monde se divise en deux catégories: ceux qui ont un endroit adapté pour ranger leur barbecue, leur salon de jardin, leur barbecue, leur tondeuse et leurs outils et ceux qui n'en ont pas.

Moi j'en ai un, et je le prouve :




On pourrait aussi parler de ceux qui ont installé un splendide évier en inox dans leur cuisine en lieu et place de l'ancien en grès brun mais ce serait inutilement attiser les envies...

mercredi 23 août 2017

Meccano

Je rêvais d'avoir un Meccano. C'était de mon âge : j'avais dix ou onze ans. Seulement, à la maison les cadeaux n'étaient pas à la mode. Peut-être mes parents avaient-ils des poches en peau de hérisson ? N'empêche que je rêvais. Comment vins-je à apprendre que la maison Delespaul-Havez, en sa grande sagesse, proposait en échange de 1200 points DH une boîte de Trix, sorte de Meccano ? Je ne m'en souviens plus mais je l'appris. Le rêve était à portée de main ! Restait à trouver les fameux 1200 points, ce qui ne serait pas une mince affaire. Songez que le Carambar qui fit la fortune de cette honorable maison n'offrait qu'un point DH ! Au rythme où on m'offrait des bonbons, lequel était inexistant (toujours ce problème de poches!), avant de réunir les points requis, j'aurais largement quitté l'enfance...

Comme je ne pouvais me gaver de caramel, il fallait trouver autre chose. Alors commença une période assez longue où je passai ma vie, tête baissée, à regarder trottoirs et caniveaux dans l'espoir que de plus fortunés y aient, incivils, jeté les précieux emballages dont je découperais les points. Et cet espoir ne fut pas déçus. Que ce soit à Sartrouville ou en Bretagne, ma quête était variable mais rarement vaine. Je me souviens d'un jour de grand bonheur où j'aperçus, miracle ! , un emballage de tablette de chocolat produite par l'auguste maison et dotée de 20 points. Hélas, les miracles ne sauraient être quotidiens... Mais patience et longueur de rage finirent par payer : un jour j'atteins le nombre fatidique. Je plaçai mais bouts de papiers dans une enveloppe kraft, y joignis un mot stipulant l'objet de mon désir et attendis. Peu après, je reçus un colis venu de Marcq-en-Baroeul. Je l'ouvris et, sublime surprise, y découvris non pas une mais plusieurs boîtes de Trix ! Avaient-ils perdu la tête pour se montrer si généreux ? La responsable des cadeaux DH ne savait-elle pas compter ? Je me perdais en conjectures.

En repensant à cet épisode glorieux, je me dis qu'ému par tant de persévérance, le service cadeau avait souhaité m'encourager. A moins qu'une âme charitable ait souhaité, vu qu'une telle consommation de caramels entraînerait forcément un une obésité compliquée de diabète, agrémenter mes derniers jours... Toujours est-il que je me lassai vite du Trix. Je n'en avais pas assez pour réaliser des merveilles. Et la chasse au DH ne m'attirait plus.

N'empêche que j'ai fini par l'obtenir, mon Meccano ! Je viens même d'y jouer trois jours durant. 104 pièces à assembler grâce à 644 vis, boulons et écrous. Comme quoi tout vient à point à qui sait attendre. Et voilà le travail : 


samedi 19 août 2017

Ils n'auront pas ma haine !

Non mais quoi encore ? Je devrais donner ma haine comme ça ? D'abord de la haine je n'en ai pas alors comment pourrais-je en offrir ? La haine, c'est un sentiment fort, susceptible de pousser à nuire à autrui. Il m'est étranger. Je dois dire que je ne ressens aucun sentiment vis-à-vis des islamistes.

Voyons les choses en face : les terroristes islamistes sont des nuisibles. Je sais que tolérer voire aimer les nuisibles est très tendance. Le lion, le tigre, la hyène, le scorpion, etc. sont de mieux en mieux vus par mes contemporains. Pas par moi. Je ne ressens aucune haine à leur égard cependant. Aucune haine pour l'araignée qu'avale mon aspirateur. Aucune haine envers la guêpe ou le frelon que j'écrabouille ou les fourmis que je gaze à la bombe. Je n'aurais pas besoin de haïr une vipère pour lui faire regretter d'avoir croisé mon chemin. Il font leur boulot de nuisibles, je fais mon possible pour qu'ils ne m'emmerdent pas.

De même, je ne parviens pas à partager les mièvreries sentimentales qu'expriment les belles âmes à l'égard des victimes. Tous ces nounours, ces marches blanches, ces bougies, ces mots de sympathie, ces « Je suis ceci ou je suis cela », ces lâchers de ballons me lassent . C'est bien joli de se déclarer bouleversé à chaque nouvel attentat mais ça ne me paraît pas plus sérieux que de s'émerveiller chaque matin en découvrant qu'en mélangeant eau froide et eau chaude on obtient de l'eau tiède. Que croient les foules sentimentales ? Que la guerre se fait sans victimes ? Que les terroristes vont s'émouvoir de leur émotion ? Que la force est dans l’affliction ? Qu'en prétendant ne pas avoir peur ils vont impressionner les bourreaux ?

Face au loup sanguinaire on n'a pas à hésiter : on le détruit avant qu'il ne nous nuise. On n'essaie pas d'en faire un végétarien à coup de prêches lénifiants. Pas de pitié pour les impitoyables. Ceux qui recourent à la force ne verront dans notre émotion qu'une raison de plus pour mépriser notre décadence. J'écris cela sans haine aucune.