..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

jeudi 5 octobre 2017

L'araignée d'aspirateur

Il est probable que comme moi, sans y voir malice, il vous arrive, volontairement ou pas, d'aspirer une araignée laquelle finit dans un tourbillon de poussière. Même s'il ne s'agit pas d'un accident peut-on pour autant vous taxer d'arachnéophobie ? Je ne pense pas. Ce n'est pas la peur des poussières qui vous pousse au ménage mais le simple et compréhensible désir de vivre dans un logement propret. Mais revenons à nos araignées.

Après en avoir aspiré quelques unes l'autre jour, je me suis posé une question : ne serait-il pas concevable que certaines survivent à cette épreuve voire prennent plaisir à virevolter au gré du souffle d'air qui les emporte un peu comme certains humains connaissent d'agréables émotions dans les toboggans des centres de loisirs nautiques ? En admettant ces deux possibilités ne peut-on imaginer que mâles et femelles se rencontrent dans le sac ou le réservoir à poussière et qu'ils s'y livrent aux plaisirs de la copulation (l'araignée étant, comme chacun sait, une créature lascive et doté d'une inextinguible soif d'ébats sexuels) ? En naîtraient des individus aspiro-résistants dont la plus grande source de plaisir serait de se voir entraînés par un souffle puissant avant d'aller se vautrer dans le stupre. Maintenant, on peut craindre que la vie ne soit un rien ennuyeuse dans un bac ou un sac à poussières. Sans compter qu'on y manque de gibier. Aussi ces sympathiques arachnides regagneraient-elles leurs plafonds chéris après avoir retrouvé l'air libre par le chemin qu'elles avaient emprunté pour venir. Ceci expliquerait pourquoi, malgré tout le soin qu'on met à se débarrasser d'elles, on se retrouve toujours avec des araignées en attente d'une prochaine aspiration..

Dès que mes nombreuses activités m'en laisseront le temps, je me pencherai avec toute la rigueur scientifique nécessaire sur la question et vous communiquerai les résultats de mon enquête qui, je l'espère, corroboreront mon intuition.

mercredi 4 octobre 2017

Le Limousin

Entre autres curieuses caractéristiques de cette région il est à noter que le mot « Limousin » désigne à la fois la province et son habitant. Il en va certes de même en Corse mais là, c'est la femme autochtone qui est désignée par le nom de l’île. Il faudra donc se montrer attentif et bien discerner les phrases consacrées à l'habitant de celles traitant de la province. Si, par exemple, je dis que le Limousin compte plus de 730 000 habitants, il s'agit de la région et non de l'homme qui y vit car celui-ci a, en général, bien d'autres choses à faire que de compter la population. De même si je déclare qu'il est fréquent que le Limousin épouse une Limousine, il s'agit bien entendu d'un mariage entre un homme et une femme du pays. Notons au passage que, bizarrement, le mot « Limousine » a trois acceptions : il peut désigner une voiture rallongée, une vache et une femme native de la Corrèze, de la Haute-Vienne ou de la Creuse. Le contexte permet généralement de lever toute ambiguïté : si vous louez une limousine en vue du mariage de votre fille ou pour épater votre voisin, il est fort probable qu'il s'agit de l'automobile. En revanche si un fermier possède cinquante Limousines, on peut parier qu'il s'agit d'un élevage de bovins et non d'une prouesse sexuelle. Enfin, si vos yeux s'embuent au souvenir d'une nuit torride avec une Limousine, il s'agit normalement d'une femme. Quoique, en notre époque de grands progrès, rien n'empêche la mariée d'arriver à la mairie juchée sur le dos d'une vache, ou un anti-spéciste de copuler avec des bovins adultes et consentants.

Ces précisions apportées, venons en à notre sujet : le Limousin en tant que région. Ou plutôt ex-région vu que dans sa grande sagesse le gouvernement du président Hollande a jugé bon, en 2016, de l'amalgamer à la Nouvelle Aquitaine. Les journaux régionaux de France 3 continuent cependant à traiter de nouvelles locales tant il est difficile à un Creusois de se passionner pour ce qui se passe à Hendaye. Le Limousin non content d'être une ex-région est également une ex-province comprenant le territoire d'un ex-évêché lui-même calqué sur la cité gallo-romaine des Lémovices. C'est dire l'ancienneté et l'unité de son territoire et par conséquent l'urgence qu'il y avait à la supprimer. Unité géologique aussi vu que la région se situe presque entièrement dans l'ouest du Massif Central.

Décrire la beauté de ses verdoyants paysages exigerait un talent que je n'ai pas. Je me contenterai donc de conseiller à mes lecteurs d'aller les contempler. Le limousin est, après la Corse, la région la moins densément peuplée de France et pour tout arranger les aires urbaines de Limoges et de Brive concentrent plus de 50% de sa population. C'est dire qu'en nombre d'endroits on n'y est pas trop emmerdé par les voisins. Malheureusement, cela a pour conséquence que nombre de villages sont désertés par leurs habitants et que bien des maisons y sont inhabitées et périclitent. L'avantage c'est que l'on peut s'y offrir une maison avec du terrain pour moins que ne coûterait un placard à Paris. Pour des raisons qui souvent m'échappent, il semblerait pourtant que plus de gens rêvent d'un placard à Paris que d'une demeure en Corrèze. L'être humain est un mystère...

Du point de vue économique, en dehors des deux villes précitées qui ont activité industrielle, ce n'est pas le Pérou. Mis à part la sylviculture et l'élevage, l'activité y est réduite et la population vieillissante mais très accueillante.

De belles rivières nées des reliefs modérément montagneux (point culminant : le mont Bessou, 976 m) parmi lesquelles la Vézère, la Gartempe, la Vienne et la Corrèzel a parcourent avant de rejoindre qui la Loire, qui la Dordogne et font le bonheur des kayakistes comme des amateurs de noyade.

Je crois que vous savez maintenant l'essentiel. Pour le reste : allez-y voir !

mardi 3 octobre 2017

Five shades of grey

Rassurez-vous, pudiques lecteurs, mon titre n'a rien à voir avec les cochoncetés qu'il connote. C'est un endroit sérieux ici. Si vous cherchez de la galipette, vous vous êtes trompé d'adresse. Ici on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane mais en tout bien tout honneur. Il se trouve simplement que l'équipement et la décoration de ma cuisine corrézienne à laquelle j'ai consacré l'essentiel des deux semaines passées utilisent cinq nuances de gris et, en français, aucune de Grey. En effet, je suis assez maniaque sur la question des codes couleur autant dans ma manière de me vêtir qu'en matière de décoration. J'avais décidé qu'en cette maison on irait du blanc au noir en passant par un camaïeu de gris. Et je m'y suis tenu : dans la cuisine, tout ce qui n'est pas blanc est gris. Le plus foncé est celui du dessus de l’îlot central :



L’électro-ménager est un peu plus clair :




Ensuite vient le gris des boiserie (tours de portes et plinthes) à quasi égalité avec les lattes du revêtement de sol comme on peut le voir ci dessous :



Enfin, le carrelage mural dont j'ai recouvert l'horrible brun des années soixante-dix d'une peinture spéciale ferme la marche et s'accorde avec l'évier en inox qui a avantageusement remplacé l'ancien en grès marron que j'ai eu bien du mal à démolir à coup de massette tant sa solidité n'avait d'égal que sa laideur :



Bien sûr, la pierre du cantou détonne un peu, voire beaucoup :



Mais que serait une maison corrézienne sans cantou ? Un baiser à qui il manque un œil ? Un policier sans fromage ? Une belle sans moustache ? Un repas sans beau-frère ? Un pitbull sans smartphone ? Bref, rien.

J'ai ainsi, après un peu plus de deux ans d'efforts plus ou moins soutenus, terminé la rénovation des pièces principales (salon, deux chambres et cuisine). Ne reste plus qu'à décorer les sanitaires mais vu que je n'y passe pas l'essentiel de mon temps, mes séjours seront bien plus agréables car vivre au milieu d'un chantier n'est pas toujours idéal.

dimanche 17 septembre 2017

Image du bonheur !




Quel bonheur plus complet que celui qu'on ressent, un verre de limonade à la main, à contempler les flammes dansantes d'un feu de bois tout en laissant son esprit vagabonder des mérites de M. Macron aux avantages inouïs qu'offre la diversité alors que de douces effluves boisées viennent caresser nos narines ?

Eh bien personnellement j'arrive à en imaginer de plus intenses ne serait-ce que parce que mon goût pour la limonade est plutôt restreint. Et puis ces feux dans la cheminée dont rêvent souvent les citadins présentent bien des désagréments, même quand, comme moi, on est équipé d'inserts. D'abord qui dit feu dit bois et qui dit bois dit corvée de bois. Il faut se trimballer des bûches qui laissent toujours dans leur sillage des bouts d'écorce et autres saletés. De plus, qui dit feu dit cendres et qui dit cendre dit corvée de nettoyage de l'appareil de chauffage avec toute la poussière que cela occasionne. Il faut également se débarrasser de cette substance grisâtre.

C'est pourquoi je ne saurais envisager de ne me chauffer qu'au bois. Comme dans les zones rurales que j'habite, il n'y a point de réseau de gaz ma préférence va à l'électricité, dépourvue des inconvénients majeurs sus-mentionnés. De plus, pas de commandes à faire pas de stock à surveiller : le rêve. On m'objectera que la contemplation d'un radiateur électrique, même avec un verre de whisky à la main, n'est que moyennement favorable aux douces rêveries. Je l'admets volontiers. C'est pourquoi depuis mon retour en Corrèze je fais du feu... Juste une occasionnelle fantaisie agréable à l’œil et propre à rapidement réchauffer la maison en ce glacial septembre.

dimanche 10 septembre 2017

Cours de français

Un des nombreux attraits que présente Facebook est d'offrir l'occasion d'échanges fructueux avec des gens de qualité. Malheureusement, il arrive qu'exceptionnellement des trolls viennent troubler la fête. Il en est un, dont je masquerai par pitié le nom qui intervient systématiquement chez un "ami" pour y traiter tout le monde de raciste. Rien d'inhabituel à cela. Sa seule originalité est de le faire dans un français très approximatif. Le plus drôle est que l'énergumène (en cela il me rappelle certaine blogueuse-linguiste de tendance spartakiste) pense dominer syntaxe et vocabulaire et que partant, il se croit habilité à donner des leçons. 

 je vous fais juges :






Il est vrai qu'il arrive que certaines subtilités du français du siècle 21 m'échappent. Mais ce n'est là qu'une de mes impardonnables lacunes : 





Cependant, plutôt que de me jeter sur un dictionnaire,  je crois que vais consulter le manuel d'utilisation de mon nouveau véhicule car ses innombrables commandes et options vont sûrement exiger de longues heures d'étude :




lundi 4 septembre 2017

Une bonne nouvelle, enfin !

Les gauchistes des media, excusez le pléonasme, sont, comme leurs homologues du commun emplis de haine. C'est d'ailleurs pourquoi ils attribuent ce triste sentiment à qui ne pense pas comme eux, tant leur foi en l'uniformité des êtres est vive. Seulement, la haine a besoin d'un objet sur laquelle se déchaîner. On peut bien sûr la retourner contre soi-même. On ne s'en prive d'ailleurs aucunement. Seulement, une fois qu'on a bien haï ses racines et sa culture, ça a tendance à tourner en rond. Pour que leur haine ne perde rien de sa force et même se développe, elle a besoin de têtes de turcs. Elle s'en trouve donc : Bachar, Poutine et Trump occupent depuis belle lurette les premières places de leur haine-parade. Seulement, tout passe et tout lasse. On craint d'ennuyer. Il faut donc, de temps à autre, se renouveler. Il y aurait bien le terrorisme islamiste, mais, vu qu'il ne commet que des attentats sanglants, il se voit privé de haine comme jadis les mauvais parents privaient l'enfant turbulent de dessert.

J'avoue que je ressentais une certaine tristesse à voir ces belles âmes privées d'objet local : une fois éliminés Sarkozy et Fillon ils leur restait bien Mme Le Pen, mais vu le peu d'écho que rencontraient leurs diatribes anti-FN depuis des décennies, il était urgent de trouver un remplaçant digne de leur haine. Eh bien c'est chose faite !

Écouter d'une oreille distraite les débagoulages médiatiques de ces phares du politiquement correct que sont BFM, France Inter et France culture ne laissait aucune place au doute : ils en ont trouvé un et un beau ! Que ce soit « Passez donc bavasser quelques heures avec nous », « La chronique débile de l'éditorialiste détraqué », « Donnons la parole aux gauchos » ou « Poissonnerie et humanisme »,toutes les émissions politiques ne parlaient que de lui et pas en bien. Je veux parler, vous l'aurez deviné, de M. Laurent Wauquier. Jeune, brillant (major de sa promotion à l'ENA, reçu premier à l'agrégation d'Histoire, ministre à 32 ans) , plutôt bel homme, il ne manquait à cet énergumène qu'une caractéristique pour être haï de tout cœur : s'affirmer de droite. Pas la « droite humaniste »  des Juppé, Pécresse, NKM ou autre Raffarin qu'une vache socialiste aurait du mal à distinguer de son veau, non, la droite dure, celle que toute personne débordant de haine ne saurait supporter.

Ce malade mental devrait, sans coup férir, remporter la présidence de LR. Mais, si on en croit nos zélés commentateurs et la « droite rose », ce faisant il détruira son parti et par conséquent ne pourra ruiner la France qui, comme ils le savent, est, en profondeur, de gauche. Ça fait plaisir à entendre et ça rassure : Nozélites ont une nouvelle tête de turc et on ne saurait que s'en féliciter tant il est vrai, pour les haineux, « Qu'un ennemi détestable est une douce chose ».

jeudi 31 août 2017

Dans un environnement qui change, il n'y a pas plus grand risque que de rester immobile

Voilà ce que je me suis dit récemment, reprenant les mots du président Chirac qu'une éminente blogueuse spartakiste avait fait siens. Et pour ne pas rester immobile, rien ne vaut un véhicule. Quand on en possède un qui roule à vive allure, l'environnement n'en change que plus rapidement. Un véhicule, j'en possède un. Seulement, que voulez-vous, il vieillit, on se lasse... Quinze ans déjà ! Comme le temps passe ! M'est venue l'idée de le remplacer.

Choisir une automobile est chose délicate. Soit on dispose pour ce faire de quelques dizaines de milliers d'Euros, soit il faut se contenter d'une occasion. Pour moi, le choix de l'occasion s'impose. Vous me direz qu'aujourd'hui, pour une mensualité modique on peut bénéficier d'une voiture neuve. Certes, mais j'ai mes contraintes : mes diverses activités me contraignent à choisir un break de taille raisonnable afin de pouvoir transporter matériaux, ainsi que gravats et déchets végétaux lors de mes voyages à la déchetterie. Or les breaks de taille raisonnable présentent le défaut de n'être pas donnés. L'option leasing s’avérerait incompatible avec mes rentrées financières lesquelles après avoir longtemps stagné vont régresser grâce aux heureuses mesures du bon président Macron.

Lors je me mis en quête d'un véhicule spacieux, âgé de 10 ans au moins (pour cause de prix de la carte grise), d'un kilométrage permettant d'espérer qu'il puisse encore rouler un temps raisonnable sans se trouver sur les rotules. Quand on cherche, on trouve. Voici ma découverte :



Une Peugeot 407 SW munie de toutes les options dont peut rêver l'homme dont la raison tempère l'ambition. En dresser la liste complète lasserait le lecteur. Sachez simplement qu'intérieur cuir, GPS, aide au parking, climatisation multi-zone automatique, téléphone mains libres en font partie. On pourrait regretter qu'elle ne vide pas plus le lave-vaisselle qu'elle ne prépare le déjeuner ou ne promène le chien mais, au risque de me répéter, la raison me guide. Et tout ça pour la modique somme de 4500 € avant négociation* !

Le seul problème semble être de rencontrer son propriétaire en vue d'un essai. En effet, quand, voici 3 semaines, je lui proposai lui rendre visite, ce fainéant était en vacances. Est-ce que je prends des vacances, moi ? A son retour de vacances j'étais parti pour la Corrèze. Me voici de retour mais il me faudra attendre mardi pour contempler l'objet de mon désir. Espérons qu'il se montrera à la hauteur de mes attentes et que c'est à son volant que je roulerai vers ma verdoyante Corrèze.

* Eh oui, , n'en déplaise à l'ami Didier Goux, je suis de ceux qui négocient.